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pages accueil note aux visiteurs livres de chevet 21 octobre 2017 léon-paul fargue, sur les parisiennes « il n'y a plus guère de parisiennes. ce qu'on rencontre de nos jours dans les salons, chez les ministres, chez maxim's, dans les coulisses des petits théâtres, ce sont des femmes du monde de gauche, occupées de la france, de l'espagne ou de l'honneur, des boutiquières de province qui ont donné un coup de main, ou plutôt un coup de reins à la carrière de leur mari, des femmes de chambre que le coup de grisou cinématographique a placées au premier rang de l'actualité, et qu'on invite, et qu'on admire et qu'on gâte ! non, il n'y a plus beaucoup de parisiennes à notre époque de parvenus, d'hypocrites, d'opportunistes ou de sectaires. elles ont eu peur. » léon-paul fargue , le piéton de paris (1932) ; gallimard . libellés : {cinéma} , {femmes} , {modernité} , {politique} , {société} , citations , léon-paul fargue aucun commentaire: envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest 29 octobre 2015 cioran, sur l'action « je réagis comme tout le monde et même comme ceux que je méprise le plus ; mais je me rattrape en déplorant tout acte que je commets, bon ou mauvais. » emil cioran , de l'inconvénient d'être né (1973) ; gallimard / folio. libellés : {action} , {fatuité} , {hommes} , {humanité} , {insatisfaction} , {vanité} , {vertu} , citations , emil cioran 2 commentaires: envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest 23 octobre 2015 jean clair, sur la culture « (...) l'amour de la culture aussi est un monothéisme. a l'école, on appelait cet universel la culture « générale ». et l'on apprenait que le passage du polythéisme au monothéisme avait été décisif. la loi du père contre la pullulation des idoles. que dire alors du chemin inverse ? atomisée, pulvérisée, « éclatée », « explosée », la culture ne cesse de retomber en cotillons et confettis. on dit désormais « culture » pour dire la petite religion du local, le triomphe de la proximité, le goût du particulier, le denier du culte, le chatouillis idiosyncrasique, le jargon de la secte, le verlan des banlieues, l' habitus domestique, la manie du quidam, la dévotion du gri-gri, la prière aux lares, l'islamo-bouddhisme en six leçons, le port du pantalon effrangé, l'araignée dans le plafond, l'exotisme culinaire, l'apprentissage des patois disparus, le double anneau dans le nez, les sports de l'extrême, l'exhibition de l' unicum anatomique, la fièvre obsidionale, proust en trois cents mots, le règlement d'entreprise, le grillon du foyer, la lecture pour illettrés, le musée pour aveugles, le vu à la télé, le campus pour tous et le voyage aux îles... au nom de l'autre, mais non d'autrui, la culture de proximité, non du prochain, avec son tutoiement obligatoire, soumet chacun, non sans hargne, à la singularité linguistique, à la particularité ethnique, à l'entomologie vestimentaire, à la tératologie physiologique, à la marginalité comportementale, au vocabulaire inouï, aux syntaxes extravagantes, aux décibels d'enfer. a chacun sa culture, donc, collages saugrenus de débris, de vestiges, de fonds de pot ou de tiroir, mœurs de flibustiers pullulant autour d'un naufrage. » jean clair , extrait du journal atrabilaire (2006) ; éditions gallimard / folio. libellés : {bêtise} , {culture} , {décadence} , {modernité} , {société} , citations , jean clair aucun commentaire: envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest 4 avril 2015 jean dutourd, sur la culture dans les médias « (...) la culture est une espèce de nuage intellectuel, fait de réminiscences approximatives et de bribes de savoir attrapées à l'occasion. elle s'exprime principalement par allusions, ce qui présente une double commodité : on n'a pas besoin de connaître ce à quoi l'on se réfère et on a l'air savant au point de ne plus se servir de sa science que comme d'un ornement du « discours ». le lecteur y trouve son compte car vos allusions, à force d'être répétées, lui deviennent transparentes, ce qui le porte à croire qu'il est, lui aussi, « un homme de culture », et qu'il saisit le « non-dit » avec autant de facilité qu'un « tennisman » rattrape une balle par un « passing » (...) » jean dutourd , ça bouge dans le prêt-à-porter ; flammarion (1989). libellés : {culture} , {journalisme} , citations , jean dutourd aucun commentaire: envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest jean meyer, sur la vérité historique « (...) n'en déplaise à d'aucuns : la vérité n'est pas relative, ni affaire de « mentalités » (qui sert, trop souvent, de misérable excuse). elle est une : il s'agit de la restituer, telle qu'elle fut. (...) » jean meyer , professeur à l'université de paris iv-sorbonne, dans sa préface au livre de reynald secher : « le génocide franco-français : la vendée-vengé » ; presses universitaires de france (1986). libellés : {histoire} , {vérité} , citations , jean meyer aucun commentaire: envoyer par e-mail blogthis! partager sur twitter partager sur facebook partager sur pinterest articles plus anciens accueil inscription à : articles (atom) articles les plus consultés cette semaine cioran, sur l'action « je réagis comme tout le monde et même comme ceux que je méprise le plus ; mais je me rattrape en déplorant tout acte que je commets, bo... premières lignes : mort à crédit de louis-ferdinand céline « nous voici encore seuls. tout cela est si lent, si lourd, si triste... bientôt je serai vieux. et ce sera enfin fini. il est venu tant de... william s. burroughs : junky que ce soit 10/18 ou folio, les éditeurs n'y vont pas de main morte s'agissant des ouvrages de william burroughs. tous ont droit... paul valery, sur l'amour « il n'existe pas d'être capable d'aimer un autre être tel qu'il est. on demande des modifications, car on n'aime jamai... léon-paul fargue, sur les parisiennes « il n'y a plus guère de parisiennes. ce qu'on rencontre de nos jours dans les salons, chez les ministres, chez maxim's, dan... suivre lpgc sur google+ membres du blogue mises à jour pour suivre les prochaines mises à jour du blogue, merci d'indiquer votre adresse mail ci-dessous : auteurs albert camus aldous huxley alphonse boudard andré derval andré gide andré mailfert annie ernaux antoine blondin arthur schopenhauer arthur young bernard comment bernard de mandeville bohumil hrabal bret easton ellis carson mccullers cesare pavese charles bukowski charles de peyssonnel christophe donner dan fante daniel lefeuvre douglas coupland douglas kennedy emil cioran emile guillaumin ernest hemingway eugène dabit eugène ionesco fedor dostoïevski fernando pessoa flannery o'connor flaubert franco la cecla françois de la rochefoucauld françois mauriac frantz funck-brentano franz kafka friedrich nietzsche georg christoph lichtenberg george orwell georges bernanos georges darien georges henein georges hyvernaud guillaume clémentine guillermo rosales h.l. mencken henri calet henri guillemin henri jeanson henry miller hubert selby jr. ivan tourgueniev j.d. salinger jack kerouac jack london jacques bainville jacques perret jacques prévert jay mcinerney jean cau jean clair jean dutourd jean meyer jean-paul brighelli jean-paul clébert jean-paul sartre jim harrison john dos passos john fante john kennedy toole joris-karl huysmans jorn riel jules renard karl kraus knut hamsun laurent gané léon werth léon-paul fargue louis calaferte louis-ferdinand céline lucette destouches lydia lunch marcel aymé marcel lévy mary crow dog michel houellebecq mikhaïl boulgakov nicolas de chamfort octave mirbeau olivier bardolle pascal ory patrick besson paul léautaud paul morand paul valery pedro juan gutiérrez pétrarque philip roth philippe muray pierre gaxotte pio baroja raymond guérin régine pernoud richard brautigan richard millet robinson jeffers roger nimier sherman alexie sherwood anderson stanley elkin stendhal tom sharpe